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La diversité lexicale est bien servie par la charpente musicale de l'album : du rock. Un album dynamique et bien vivant.

Les producteurs donnent à l'ensemble du disque cette étonnante touche roots futuriste faisant de l'Africain l'album à la fois le plus traditionnel et le plus contemporain. Cet équilibre on le doit autant à l'apport de programmations hip hop, à l'usage de samples, qu'à l'intervention d'instruments mandingues. A noter enfin les participations d'Akon et Beta Simon.

Cet album confirme son style propre : à la fois poétique et politique, un mélange bien à lui de reggae, de ska, de rap; un violon y voisine avec une bidouille électro, une guitare tantôt fraternise avec Brassens, tantôt dessine une atmosphère brélienne.

Le disque est à son image : sans concession, passionné, politique. et avec ce point de vue unique qui fait la différence. Cali fait du Cali, sauf qu'il change et sa musique avec lui. Comme toujours, ce sont ses émotions qui décident.(Eric Nahon/Longueur d'Ondes n°43)

Il marque, pour un artiste déjà culte, une certaine forme de retour aux sources, par son travail avec Edith Fambuena qui co-réalise l'album avec Xavier Geronimi qui compose une bonne partie des musiques. Enregistré entre Paris, Barcelone, Ibiza et Londres, cet opus dévoile une facette jusqu'alors inconnue du chanteur. Il se confie comme jamais et livre un disque intimiste, magnifique, subtil et conquérant.