Un beau matin de printemps, Emilie reçoit une lettre d'amour, belle, inspirée mais anonyme. Elle la jette d'abord à la poubelle, avant d'y voir le moyen de sauver sa mère, isolée et triste depuis le départ de son mari. Sans trop réfléchir, elle lui adresse aussitôt. Mais Emilie ne sait pas encore que c'est Jean, son employé timide, qui en est l'auteur. Elle n'imagine pas non plus que son geste les projettera dans une suite de quiproquos qui vont vite tous les dépasser. "Une mécanique est lancée, génératrice d'une cascade de réjouissants quiproquos, dans la lignée des galanteries trompeuses et des hasardeux badinages de Marivaux ou Musset, ou de la déclaration tronquée de Cyrano." Le Monde - Jean-Luc Douin