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L'Histoire comme un conte. L'objectif de cette collection est de ré-enchanter l'histoire, la raconter comme on raconte un roman. Des ouvrages courts et illustrés qui s'adressent au plus grand nombre, dans le sens noble du terme. Georges Bischoff propose de revenir aux origines et comprendre Strasbourg à travers son histoire, qui est incroyablement romanesque. La capitale alsacienne n'est pas le berceau de l'Europe sans raison. Son emplacement et son histoire font de cette ville un exemple d'ouverture et d'avant-garde. Il faut revivre sa fondation, se rappeler son esprit libre lorsqu'elle devient cité-état au XIIIe siècle, intégrer son rôle intellectuel et humaniste avec notamment la naissance de l'imprimerie, mettre en perspective son déchirement à chaque guerre. Enfin, s'inspirer de sa résilience, fruit de son esprit d'ouverture et de liberté.

Enquête sur un accident d'avion.

Le deuxième livre d’Huguette Dreikaus, la cabarettiste plus célèbre d’Alsace. Dans son premier livre Le Monde d’Huguette, l’humoriste Huguette Dreikaus comblait de bonheur ses lecteurs en les promenant à travers son petit monde, dans les rues et les maisons de Dauendorf, le village de son enfance situé dans le nord de l’Alsace. Elle revient pour servir de guide au cœur d'une Alsace disparue, celle où l’on passait ses dimanches matin à la messe et ses dimanches après-midi à manger la Biscuit-Tart de la grand-mère, celle où chaque village avait son bistrot, sa troupe de théâtre, ses marchands ambulants et son harmonie municipale. Huguette nous fait découvrir et aimer les passions des gens d'ici, leur joie de vivre et leur douce folie.

La présence juive en Alsace depuis près de deux millénaires a modifié le paysage de la région, et avec aujourd'hui une population remarquable, le judaïsme a su se mêler aux autres communautés et religions des alentours. Adressés aux curieux et avides de connaissances toujours plus poussées sur les groupes religieux tout comme à ceux qui souhaitent en savoir davantage sur leurs origines, ce guide vous permettra d'en apprendre plus sur l'histoire des juifs d'Alsace, leurs rites et coutumes, mais aussi leur architecture, leurs synagogues, leurs cimetières, ainsi que des recettes de cuisine typique. Un guide qui vous plongera dans cet univers fascinant et riche d'histoire.

L'accompagnement au pas à pas des personnes malades ou en fin de vie : telle est la passion qui anime Denis Ledogar, ancien infirmier anesthésiste devenu aumônier. " Dans mon cœur de prêtre, il y a beaucoup de place... ", nous dit-il. Et de la place, il en faut, si l'on veut garder la force d'aider au quotidien les malades, les personnes âgées, et faire un bout de chemin auprès des nombreux enfants et de leurs familles, pour accepter la mort et l'accueillir. Avec la tendresse pour tout bagage - quelques mots murmurés, une main tendue vers un visage, l'esquisse d'un sourire - il mène un combat contre le désespoir. Chaque jour, on lui demande des miracles ; il n'a que cette forme d'amour " à offrir en partage, au jour du grand voyage ", comme le chante Jacques Brel. Dans cet ouvrage en forme d'autoportrait, Denis Ledogar retrace avec pudeur les grandes lignes de son existence, depuis son enfance dans un petit village d'Alsace, une vie de famille déchirée entre la maladie, la détresse et, malgré tout, l'espérance. Face à la souffrance, la foi ne va pas de soi : c'est pourquoi l'auteur, s'interrogeant sur son rôle, prend souvent Dieu à parti. Brossant un tableau de la vie quotidienne à l'hôpital de Hautepierre, dont il est aumônier depuis 1988, il pose un regard profondément humain sur les circonstances et les enjeux de la fin de vie. Exprimant ses doutes face à la science et face à la douleur, il livre cette conviction ultime, qui lui redonne chaque jour la force de poursuivre son chemin : chaque mot d'amour est une victoire sur la souffrance et la mort.

Grâce à la mémoire vigilant de la fédération des anciens du campt de Tambov et à de nombreuses recherches menées aux Archives nationales, à celles du ministère des Affaires étrangères et de l'Armée de terre, Pierre RIGOULOT nous livre un des aspects les plus tragiques de l'histoire des 130 000 Alsaciens-Lorrains incorporés de force dans l'Armée allemande à partir d'août 1942.

Ces dernières années, interpellés par l'accentuation des clivages entre la vie ordinaire des gens et les "must" clichés projetés par les médias, convaincus de la nécessité de réharmoniser le vécu homme/nature/culture, ils travaillent à générer un nouveau regard de l'homme sur son milieu et en particulier dans "la vallée de la faveur", espace de travail, de vie et oeuvre évolutive sur le terrain, en plein massif forestier qu'ils rebaptisent "Vosges du grand nord".

Devant la multiplicité des ouvrages qui prétendent raconter, en des récits qui se contredisent les uns les autres, la vie de la sainte la plus célèbre d'Alsace, Marie-Thérèse Fischer a voulu «remonter aux sources» et faire découvrir au public la plus ancienne «Vie de sainte Odile», rédigée en latin au Xe siècle par un auteur anonyme. Au fil du temps, de multiples légendes se sont surajoutées aux données de celle-ci, qui n'est pas elle-même à prendre comme totalement «historique». On trouvera donc dans ces pages non seulement une traduction libre de la vieille «Vita sanctae Odiliae», mais encore, pour chaque chapitre, les traditions postérieures qui se sont greffées sur elle. Une riche iconographie, puisée dans le répertoire «odilien» de huit pays d'Europe différents, accompagne un texte qui réservera des surprises à plus d'un lecteur. Jamais jusqu'ici la «Vie de sainte Odile» n'avait fait l'objet d'une telle présentation.

Le château résidence - A table - Les moeurs - Le jeune baron du berceau à l'adoubement - La châtelaine - Les distractions - Au long des routes - Les turbulences féodales - Guerre et paix en Alsace.

Pierre Klein réalise ici pour la première fois un ouvrage bilingue, sans que cela doit toujours une traduction, jugeant que le meilleur moyen de défendre et d’illustrer une langue, c’est encore de l’employer. Il s’efforce constamment de renouveler le débat et d’aborder des apsects insuffisamment travaillés, notamment philosophiques, psychologiques et sociologiques. Des aspects auxquels la langue allemande se prête plus particulièrement.

André Weckmann est poète et écrivain dans nos trois expressions linguistiques : dialecte, allemand standard et français. Nombreux prix littéraires internationaux, notamment pour la modernité de son oeuvre dialectale. Par ailleurs professeur agrégé d'allemand, il s'était spécialisé dans l'enseignement de l'allemand aux élèves dialectophones. Membre de l'équipe Holderith, il a participé en tant qu'auteur et formateur à la réforme de l'enseignement de l'allemand en Alsace; Il est l'auteur de "Im Zwurwelland", méthode de restructuration de l'elsässerditsch et de passage à l'allemand standard, puis, avec une équipe de collègues, des cours d'allemand pour dialectophones alsaciens "Z wie Zwirbel" et "Zusammenleben". A la fois poète et pédagogue, germaniste et dialectologue, il est un des rares alsaciens à posséder ce sujet à fond.

Suites poétiques en triphonie alsacienne. Tomme VII de l'Edition des Oeuvres Poétiques d'André Weckmann publiée sous la direction du Professeur Peter André Bloch.

Le présent travail, fruit de longs mois d'investigation dans divers fonds tant en France qu'en Allemagne, aborde un nouveau sujet peu étudié jusqu'à présent mais qui s'avère déterminant : le camp de "Vorbruck-Schirmeck". Ce camp nazi unique en son genre, parfois confondu avec le "Struthof", avait été aménagé dès juillet 1940, pour accueillir prioritairement les Alsaciens récalcitrants à la germanisation et la nazification de leur province. Il finira par prendre de plus en plus d'importance et recevra des Mosellans, des femmes, des résistants du réseau Alliance provenant de la France entière, des maquisards des Vosges, des Polonais, des Russes et même des officiers britanniques et américains, prisonniers de guerre. Sans avoir le statut de camp de concentration, il s'en approchera sérieusement, et les souffrances enrudées seront très proches. Le "Sicherungslager" survivra à son évacuation en Pays de Bade au mois de novembre 1944 et ne disparaîtra qu'avec la libération de la rive droite du Rhin en avril 1945.

André Malraux n'était pas alsacien comme on l'est sur sa fiche d'état civil. Mais sa vie et ses engagements prouvèrent qu'on est aussi et peut-être surtout du pays qu'on s'est choisi secrètement, par le cœur, l'imagination, la raison; et l'Alsace, pour Malraux, fut une patrie de la fraternité, présente dans son imaginaire dès son adolescence, présente, ô combien, dans les guerres et les crises de l'Histoire, dans les combats et les amours, avec les hommes et les femmes qui l'habitent et les artistes qui l'ont faite aussi riche. C'est, en effet, plus que son engagement dans la Seconde Guerre mondiale, avec la brigade Alsace-Lorraine, la libération de Strasbourg et sa cathédrale reprise aux nazis, qui est rappelé ici. C'est aussi son dernier roman, Les Noyers de l'Altenhiirg, écrit en 1941 et où apparaît pour la première fois Vincent Berger ; des amitiés, un mariage, des rencontres qui doivent plus qu'au hasard. Enfin, c'est le sens universel du retable de Matthias Grunewald, à Colmar. Ces affinités électives, cet attachement fidèle jusqu'aux derniers jours de la vie d'André Malraux, éclairèrent une région de France qui s'est sentie comprise, aimée, choisie. Elles ne furent pas à sens unique : l'Alsace, elle aussi, fit et fait aujourd'hui le choix de Malraux. Robert Grossmann rencontra Malraux à plusieurs reprises, en privé, notamment en 1969 et en 1971. En avril 1969, il l'accueillit à Strasbourg à l'occasion des assises de l'Union des jeunes pour le progrès, le mouvement des jeunes gaullistes, où fut prononcé le «discours de Strasbourg».

Le retour des grands prédateurs dans l'Est de la France

Rot un Wiss sin unsri Farwe... Rouge et blanc sont nos couleurs, deux couleurs profondément acrées dans l'histoire et la culture alsaciennes. Du Haut Moyen-âge jusqu'à nos jours, leur usage s'est perpétué et ancré dans la tradition, mais c'est dans le drapeau alsacien qu'elles trouvent leur expression la plus simple et la plus noble. Car l'Alsace possède son drapeau, un vrai drapeau, né du peuple alsacien pour le peuple alsacien. Mais d'où vient ce drapeau exactement ? Quelle est l'histoire de celui que l'on appelle le "Rot un Wiss" ? Cet ouvrage, en nous faisant découvrir un pan entier de l'histoire et de la vie de notre région, fournit la clé de cette énigme.

Le Gauleiter Robert Wagner s'était engagé auprès de Hitler à "germaniser l'Alsace en moins de cinq ans". De 1940 à 1945, "le bourreau de l'Alsace" a réalisé l'annexion de fait de la province au IIIe Reich, ordonné l'incorporation de force de cent mille Malgré Nous alsaciens, décidé l'exécution des évadés de Ballersdorf et des résistants de la Main Noire, orchestré l'embrigadement des jeunes garçons et filles dans les organisations paramilitaires du RAD... Un effrayant bilan ! Nazi de la première heure et serviteur zélé de Hitler, le Gauleiter Wagner exerça un pouvoir sans partage, cumulant les fonctions de chef de l'administration civile et de représentant du gouvernement de Berlin, avec un raffinement cruel et un soin méticuleux, poussant l'idéologie nationale-socialiste à son paroxysme - parfois jusqu'a la caricature. Au printemps 1946, son procès et celui de ses complices mirent en émoi toute l'Alsace, sortie traumatisée de la guerre. Jamais Wagner n'émit le moindre regret. Au moment de son exécution, il s'écria même : "Vive Hitler ! Vive l'Alsace allemande !" Grâce à un remarquable travail d'enquête dans les archives françaises et allemandes, mené en grande partie avec les dossiers du procès, Jean-Laurent Vonau dresse le portrait d'un nazi fanatique, véritable incarnation du Mal.

L'ALSACE recèle des trésors souterrains exceptionnels, d'une diversité et d'une richesse rares en Europe. Les gisements les plus variés y sont présents : métaux fabuleux et roches aux couleurs et aux noms éclatants, quartz, gypse, améthyste, fluorine, hématite, granite, schiste, grès, or, argent, cuivre, plomb... Minéralogiste passionné et photographe talentueux, Jean-Luc Hohl offre dans ce livre encyclopédique la plus complète des descriptions du patrimoine minéralogique de l'Alsace. Ce fin connaisseur du terrain - il parcourt la région sans relâche depuis une trentaine d'années - présente avec clarté les caractéristiques des différents secteurs qu'il y a identifiés du nord au sud. Au-delà d'un inventaire des minéraux d'Alsace, ce livre est aussi un plaidoyer pour une prise de conscience des risques qu'encourt aujourd'hui ce patrimoine méconnu. L'érosion naturelle, la surexploitation par les hommes, l'absence de législation appellent la mise en place d'une politique de préservation de ces trésors fragiles. Par sa présentation claire en secteurs géographiques, par la richesse et la beauté de son illustration, ainsi que la rigueur scientifique de sa documentation, ce superbe ouvrage s'adresse aussi bien aux amateurs qu'aux collectionneurs éclairés.

Des palais strasbourgeois aux ruines des sommets vosgien, le Bas-Rhin recèle quantité de monuments prestigieux : châteaux du XVIIIe siècle, forteresses romantiques ou manoirs baroques qui justifient à eux seuls de longues heures de visite... Mais le Bas-Rhin, c'est aussi plus de 200 châteaux à découvrir en dehors des circuits touristiques et des sentiers battus... Découvrez-les au hasard de vos promenades, découvrez leur histoire, leurs propriétaires successifs, leur architecture, leurs trésors... Avec "une carte en couleurs et les conditions de visite" de tous les châteaux ouverts au public dans le département.