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"Le terme "démocratie" n'apparaît à aucun moment dans toutes ces discussions sur la réforme territoriale. Cette loi, tel un rouleau compresseur, ne laisse aucune place à ce genre de subtilités". Le rejet par de très nombreux Alsaciens de la réforme territoriale qui unit l'Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne est souvent taxé de "repli identitaire". Pierre Kretz nous invite ici à dépasser cette accusation facile : non seulement la loi mais également la manière dont elle a été imposée relèvent d'un rejet de la démocratie, piétinent les conventions internationales et ignorent les réalités historiques et culturelles. L'expression "malaise alsacien" a été utilisée en 1919 par la presse pour évoquer l'imbrication inextricable de questions linguistiques, scolaires, sociales et religieuses qui compliquait la réintégration de l'Alsace dans la République française dont elle avait été coupée pendant 47 ans. Cent ans plus tard, un "nouveau malaise alsacien" est né de la loi du 25 novembre 2014 créant une région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, rejetée par 96 % des élus départementaux et régionaux. Une région tellement absurde que même les parlementaires socialistes alsaciens n'ont pas voté cette loi, pourtant proposée par un gouvernement issu de leur parti. Aux accusations douteuses de passéisme et de repli, la colère de Pierre Kretz oppose réflexion, explication et analyse.

Le palais épiscopal de Strasbourg, une des plus belles réalisations architecturales du XVIIIe sicèle français, tant par l'élévation noble et classique de ses façades que par ses somptueux décors intérieurs, est l'aboutissement de la rencontre de deux personnalités exceptionnelles : le cadinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince-évêque de Strasbourg et brillant homme de cour, d'une part, en tant que commanditaire ; Robert de Cotte, Premier architecte du roi, d'autre part, en tant que maître d'oeuvre. Au sommet de la gloire lorsqu'il donne les plans du palais strasbourgeois, Robert de Cotte répond aux voeux du prince en créant une oeuvre magistrale unissant la dimension ecclésiastique, politique et mondaine de la fonction de prince-évêque, dans le sens où l'entendait le XVIIIe siècle, en un même édifice à la gloire de la Maison de Rohan. Au lendemain de la Révolution, le palais devient résidence impériale et royale pour entrer, après 1870, dans une ère nouvelle, celle des musées.

Le palais Rohan se situe dans le centre-ville de Strasbourg, Bas-Rhin, à côté de la cathédrale. Il abrite aujourd'hui trois musées, le musée des arts décoratifs, le musée des beaux-arts et le musée archéologique. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 janvier 1920. Ce bâtiment du XVIIIe siècle a été construit entre 1732 et 1742 par l'architecte Robert de Cotte pour le prince-évêque Armand Gaston Maximilien de Rohan pour remplacer le précédent palais épiscopal. Il est bâti dans le style classique, devenu à la mode après la conquête française de Strasbourg. Dès 1704, Armand Gaston de Rohan fait acheter plusieurs immeubles proches de la cathédrale. En 1727, il fait démolir les vieux bâtiments sur les bords de l'Ill et fait construire le palais. Robert de Cotte élabore les plans, Laurent Gourlade conduit les travaux. Il sera remplacé plus tard par Joseph Massol. Les bâtiments commencés en 1732 furent finis dix ans plus tard. Pendant la Révolution française, le bâtiment sert de lieu de détention. Le 21 décembre 1794 consacre l’ouverture solennelle de l’École impériale du Service de santé militaire de Strasbourg destinée à former des Officiers de Santé. Les cours ont lieu au Palais Rohan. Après la défaite de 1870, l’école est transférée à Lyon. Le 3 avril 2009, en marge du sommet de l'OTAN Strasbourg-Kehl 2009, la première rencontre du président de la République française Nicolas Sarkozy et du président américain Barack Obama, nouvellement élu, a eu lieu au palais Rohan.

Le palais Rohan se situe dans le centre-ville de Strasbourg, Bas-Rhin, à côté de la cathédrale. Il abrite aujourd'hui trois musées, le musée des arts décoratifs, le musée des beaux-arts et le musée archéologique. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 janvier 1920. Ce bâtiment du XVIIIe siècle a été construit entre 1732 et 1742 par l'architecte Robert de Cotte pour le prince-évêque Armand Gaston Maximilien de Rohan pour remplacer le précédent palais épiscopal. Il est bâti dans le style classique, devenu à la mode après la conquête française de Strasbourg. Dès 1704, Armand Gaston de Rohan fait acheter plusieurs immeubles proches de la cathédrale. En 1727, il fait démolir les vieux bâtiments sur les bords de l'Ill et fait construire le palais. Robert de Cotte élabore les plans, Laurent Gourlade conduit les travaux. Il sera remplacé plus tard par Joseph Massol. Les bâtiments commencés en 1732 furent finis dix ans plus tard. Pendant la Révolution française, le bâtiment sert de lieu de détention. Le 21 décembre 1794 consacre l’ouverture solennelle de l’École impériale du Service de santé militaire de Strasbourg destinée à former des Officiers de Santé. Les cours ont lieu au Palais Rohan. Après la défaite de 1870, l’école est transférée à Lyon. Le 3 avril 2009, en marge du sommet de l'OTAN Strasbourg-Kehl 2009, la première rencontre du président de la République française Nicolas Sarkozy et du président américain Barack Obama, nouvellement élu, a eu lieu au palais Rohan.

Chaque ville, chaque village,a une grande et petite histoire, une richesse et un originalité souvent insoupçonnées ou méconnues. Un foisonnement d'indices témoigne de la vie et du passé parfois oubliés de notre commune, Eglises, Château, maisons, tableaux, objets d'art, patrimoine agricole ou maritime, constituent un cadre quotidien qui trop souvent échappe à l'attention. En 1696 pages, 7500 notices et 7500 photographies en couleur, Le Patrimoine des Communes du Bas-Rhin porte un regard nouveau sur l'identité et le patrimoine de chacune des 526 communes du département. Recueil encyclopédique, ouvrage de référence, beau livre à feuilleter pour le plaisir, guide de promenades érudites ou d'agrément, le Patrimoine des Communes du Bas-Rhin apporte la connaissance et le plaisir de la découverte.

Fallait-il intenter ainsi ce procès ? Devait-on provoquer le déchirement de la France ? Ne s'agissait-il pas d'une bombe à retardement laissée par le nazisme qui touchait le pays huit ans après le massacre, et qu'il aurait mieux valu désamorcer au lieu de la faire exploser ? Le 12 janvier 1953, s'ouvrait à Bordeaux le procès dit " d'Oradour-sur-Glane " - ce village martyr du Limousin dont les habitants furent exécutés par des troupes SS en juin 1944. Sur le banc des accusés, aucun donneur d'ordre de l'affreux massacre, mais de simples exécutants - parmi eux treize incorporés de force français d'Alsace, dont une majorité n'avait pas tiré un coup de feu et était âgée, à l'époque des faits, de moins de dix-huit ans. Le juriste Jean-Laurent Vonau, ayant puisé aux meilleures sources, pour beaucoup inédites, restitue avec rigueur l'histoire de ce procès impossible. Entre le Limousin criant vengeance, ignorant le drame de l'incorporation de force, et l'Alsace ayant le sentiment d'être, une nouvelle fois, livrée à elle-même, la justice eut bien du mal à se frayer un chemin.

Remarquablement illustré de 110 clichés dont 86 en couleur, "Le Ried de la Bruche, ce paradis perdu..." retrace vingt années de vie sauvage d'un site dont marais, bras morts, roselières, prairies, bois et halliers, furent des siècles durant l'apanage... Aujourd'hui rongé par les zones industrielles, les lotissements et les infrastructures nécessaires à notre civilisation moderne, la basse vallée de la Bruche arbore fièrement ses derniers vestiges, mais dont les richesses faunistiques et florales témoignent encore largement du glorieux passé de ce coin de paradis. Pour ses aspects typiquement riediens, Raymond Roth, naturaliste et chasseur photographe qui hante cette contée depuis son enfance, l'a surnommé "Le Ried de la Bruche". Appellation d'abord contestée, non seulement il nous fournit aujourd'hui la preuve irréfutable justifiant son choix, mais nous transmet à tous un message, afin que soient préservées les dernières richesses naturelles des Ried, patrimoine inestimable de notre belle Alsace aux charmes tant contés...

L'Alsace est une terre de légendes : un véritable condensé de thèmes légendaires européens, surtout germaniques, voire universels. Qui ne connaît pas la fille du Géant du Nideck, la sorcière de Koetslach, les fées du Chalmont et de la vallée de la Bruche, les nymphes du Rhin ? Mais à côté de ces personnages illustres existent aussi le peuple mystérieux du Taennchel, la mer mythique entre Vosges et Forêt Noire, les dieux antiques dans nos montagnes, la horde sauvage, das wilde Heer, les manigances du Diable et l'action de St Morand, l'apôtre du Sundgau et mille autres légendes transmises de génération en génération. Elles sont le plus souvent germanophones, les Sagen des Elsass d'Auguste Stoeber en témoignent. Mais les vallées romanes ont les leurs. Par définition les légendes sont d'un lieu, d'une époque, issues d'un événement ou d'un souvenir. L'auteur a su présenter avec habileté les récits légendaires des villes et campagnes alsaciennes et leur origine historique enfouie... Il renouvelle le genre d'évoquer les légendes d'Alsace, tout en s'aventurant au Pays de Bade et Outre-Vosges. L'auteur : Michel Krempper est historien, diplômé des Universités de Strasbourg et de Paris. Il est connu pour ses ouvrages sur l'histoire de l'autonomisme alsacien-mosellan.

Un livre très complet présentant l’histoire de la culture et de la consommation du légume en Alsace et des conseils pratiques pour le cultiver et le déguster. Un plus : les noms alsaciens des légumes sont indiqués.

80 chroniques rédigées par des généalogistes. Ils retracent l'origine et la composition des familles alsaciennes, montrent les racines alsaciennes de nombreuses personnalités comme Simone Weil, Barack Obama ou encore Boris Johnson, retracent l'histoire de la région et de ses métiers, évoquent aussi les grandes familles.

Combats, vie quotidienne, bilan, mémoire : le premier livre de synthèse sur 14-18 en Alsace-Lorraine Un texte riche, clair, bien structuré : un panorama total. Les deux meilleurs historiens spécialistes du sujet. Le récit des combats et l analyse, parfois critique, des stratégies militaires. Le destin des Alsaciens-Lorrains sous les deux uniformes : français ou allemand. Des parcours souvent incroyable, jusqu au bout du monde. Vie quotidienne, vie économique, répression allemande, le retour à la France. Espoirs et désillusions de l après-guerre; une mémoire difficile; une lente réconciliation.

Un livre pour rencontrer les arbres remarquables travers d'attrayantes promenades qui peuvent être culturelles mais aussi ludiques. Laissez-vous émouvoir par les arbres, être vivants, chacun si exceptionnel et unique Certains arbres n'ont pas d'histoires, mais ils sauront vous plaire par leur esthétique ou parce qu'ils sont insolites !

Un pays étrange s'ouvre, les sentiers mènent vers les murs païens, menhirs et roches sacrées ; des héros et dieux de civilisations oubliées surgissent du néant, des villages aux trésors énigmatiques vous accueillent...

Les Vosges sont à l'origine de légendes qui puisent leurs racines dans la mythologie. Guy Trendel nous livre un récit original de la création de la terre avec ses spécificités géographiques et les créatures qui l'ont peuplée et qui ont contribué à la transformation de l'univers en général, des Vosges et de l'Alsace en particulier.

Une belle et longue tradition alsacienne.

Né en 1939 à Mulhouse, Jean-Pierre Schmidtlin a été professeur de lettres et collaborateur du Nouvel Alsacien. Coordinateur des dossiers puis rédacteur en chef d'Objectif Alsace, il participe chaque semaine (sous le pseudonyme de Georges Burgy, Georges étant le prénom de son père et Burgy le nom de sa mère) à la rédaction de l'Ami du Peuple Hebdo. Il milite depuis toujours pour que l'Alsace (re)devienne une authentique Région d'Europe, forte de son identité rhénane recouvrée.