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Si la carrière de Georgio était un film, elle serait probablement une de ces comédies américaines douces-amères où le personnage principal est l'anti-héros dont on aime observer l'évolution. Noyé dans la masse et réservé au début du film, il finit par se révéler au cours de l'histoire et arrive finalement au gala avec la plus jolie fille du campus. Il y a quelques années, lorsque Georgio débutait et qu'on l'associait à tort avec l'Entourage, il n'était peut-être pas celui sur lequel la majorité des observateurs auraient parié. En 2016, il est pourtant l'un de ceux qui s'en est le mieux sorti, capable d'avoir rendu son propos plus accessible sans avoir perdu son ADN de départ.

Textes à fleur de tripes, voix brisée par des éclats de tendresse, entre sobriété et incandescence lyrique, Mano Solo palpite sur cet album pétri de mélodies sereines et colorées.

Nouveau réalisateur, nouvelle formation, le nouvel album d'Oshen est un énorme pas en avant.

Les morceaux de ce quatrième album ont été enregistrés et réalisés par Tony Visconti et Renaud Letang. Différents musiciens ont participé à l'album dont : Robert Aaron aux claviers et aux cuivres, Tony Allen à la batterie, Carlos Alomar à nouveau à la guitare, Gail Ann Dorsey à la basse, Mino Cinelu aux percussions. A noter un duo avec le chanteur jamaïcain Frederick Toots Hibbert, chanteur et fondateur du groupe Toots and the Maytals.

Premier album d'un auteur compositeur à la plume acérée, tantôt chanteur enragé, tantôt poète tisseur de mots.

Un troisième album d'une élégance qui fait mouche. Les deux frères reviennent avec leur pertinence aigÈue et leur ton inimitable. Il y a un style, une affirmation, une exigence rare chez eux, très loin des textes insipides, leur engagement d'écriture n'a d'égal que l'émotion qu'elle distille.

La diversité lexicale est bien servie par la charpente musicale de l'album : du rock. Un album dynamique et bien vivant.

Cet album confirme son style propre : à la fois poétique et politique, un mélange bien à lui de reggae, de ska, de rap; un violon y voisine avec une bidouille électro, une guitare tantôt fraternise avec Brassens, tantôt dessine une atmosphère brélienne.

Le disque est à son image : sans concession, passionné, politique. et avec ce point de vue unique qui fait la différence. Cali fait du Cali, sauf qu'il change et sa musique avec lui. Comme toujours, ce sont ses émotions qui décident.(Eric Nahon/Longueur d'Ondes n°43)

Il marque, pour un artiste déjà culte, une certaine forme de retour aux sources, par son travail avec Edith Fambuena qui co-réalise l'album avec Xavier Geronimi qui compose une bonne partie des musiques. Enregistré entre Paris, Barcelone, Ibiza et Londres, cet opus dévoile une facette jusqu'alors inconnue du chanteur. Il se confie comme jamais et livre un disque intimiste, magnifique, subtil et conquérant.